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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 16:33

 

 

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Symbole de l'enrichissement de la famille Saint, le château dit "de la navette" fut édifié entre 1882 et 1886 pour Stéphanie Zambaux, veuve de Jean-Baptiste Saint. Resté dans la famille, il appartient aujourd'hui à un cousin de Christian Saint, dernier patron "familial" de l'entreprise Saint-frères (qu'il vendit en 1969 à la famille Willot).

Le parc s'ouvre par une imposante grille surchargée de motifs (et de rouille) portant les chiffres S et Z (Saint-Zambeaux) et laisse entrevoir l'imposante et lourde construction située à mi-pente. On accède au château par une grille secondaire un peu moins chargée, mais tout autant rouillée. Composé d'un corps de logis rectangulaire cantonné de pavillons carrés en ses angles, le chateau se prolonge à l'Ouest par une aile basse couverte en terrasse ; l'architecte, Paul Deleforterie y développa une belle synthèse d'eclectisme (du même architecte, mais en modèle réduit, l'on peut voir aussi le château de La Chapelle sous Poix), caractéristique de la fin du 19ès. Les décors intérieurs sont eux aussi inspirés des styles anciens : Louis XV, Louis XVI, Renaissance ou Néoclassique.

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                                                                                           La façade sur le parc

 

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                                                                                       L'ancien château d'eau

 

A noter que le château est ouvert à la visite du 1er mai au 1er septembre, tous les jours sauf les jeudis, de 13h30 à 18h. 

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 20:35

Voici 100 châteaux du département de la Somme. Certains mériteraient une protection au titre des M.H. ou ne serait-ce que de bénéficier de soins et d'entretien avant que de sombrer dans la ruine...

 

Acheux-en-Amiènois : 18 & 20ès

L'ancien château du 18ès fut transformé et modernisé dans les années 1920, notamment dans la partie donnant sur la cour tandis que la façade sur le jardin, cantonnée de deux tours rondes, conserve son architecture en brique et pierre.

Agenvillers : 19ès

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Sobre demeure construite dans la première moitié du 19ès. Près de l'entrée l'on peut voir un élégant petit pavillon du 17ès (aujourd'hui transformé en pigeonnier), vestige du château précédent.

Aigneville : 18ès

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Petit corps de logis couvert d'un toit à la Mansart, agrandit de pavillons latéraux au 19ès.

Arrest : 16ès

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Rare édifice du 16ès, malheureusement très restauré au 19ès mais qui conserve l'essentiel de ses dispositions.

Autheux : 17ès

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Construction de dimensions modestes mais au plan complexe, le château d'Autheux remontait au 17ès, il comprenait plusieurs bâtiments coiffés de toitures indépendantes. Vendu dans les années 1920, il fut laissé à l'abandon et partiellement détruit. Il en subsiste aujourd'hui l'aile droite et la grille d'entrée encadrée de deux beaux pavillons en assises de pierres et de briques alternées. Laissés à l'abandon et non entretenus depuis de nombreuses années, les bâtiments tombent chaque jour un peu plus en ruines.

Avesnes (Vron) : 19ès

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L'ancienne demeure des Wignier fut remplacée dans les dernières années du 19ès par le château actuel de style néogothique. L'amiénois Delforterie qui en conçut les plans redessina également le parc dans le goût paysager. 


Baizieux : 19ès

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Edifié pour la marquise de Lameth vers 1885 par Delforterie. Les façades s'inspirent de l'architecture des 16 & 17ès.

Beaucourt-en-Santerre : 17ès

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En briques et pierres, composé d'un logis encadré de deux pavillons d'où partaient deux ailes de dépendances terminés d'une tourelle. Endommagé en 14/18, il a été restauré et amputé du pavillon gauche et de l'aile qui lui correspondait.

Beaucourt-sur-l'Hallue : 18ès

Becquigny : 18ès

Sobre construction d'un seul niveau couvert à la mansart datée par ancres de 1724. Sa façade nord, à l'origine à pans de bois fut remontée en briques à la fin du 19ès.

Béhen : 19ès

Béhencourt : 19ès

Conserve une longue aile en pierre blanche du 18ès.

Belloy-sur-Somme : "château d'en haut" 18ès

Belle construction en pierre du 18ès qui fut remaniée dans les années 1870 avec l'adjonction des avant-corps aux angles arrondis sur la façade principale. Comprend un pigeonnier inscrit à l'ISMH. 

Bettencourt-Saint-Ouen : 18ès

Inhabité depuis les années 1950, ce bel édifice de la seconde moitié du 18ès (date de 1777 inscrite par ancres de fer sur un corps de dépendances) se limite à un rez-de-chaussée carré qui conservait encore au début des années 1990 un haut toit à la mansart. Il n'en reste que les murs. 

Bézencourt : 18ès

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Agréable construction du premier quart du 18ès. D'un seul niveau couvert d'un toit à la mansart, le château s'apparente à ceux de Fransu, Ligescourt, Gapennes ou encore le Plessiel.

Bichecourt (Hangest-sur-Somme) : 17ès

Sobre édifice en pierre remontant à la fin du 17ès et dont le parc, parsemé de fabriques, fut réaménagé dans les années 1840 dans le goût "pittoresque".

Biencourt : 18ès

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Construit dans le premier quart du 18ès dans un style sobre. La façade sur la cour souffre d'"enrichissements" après une restauration menée après 1856 qui vit l'adjonction des deux pavillons bas latéraux. La façade sur le parc conserve son aspect d'origine.

Blangy-Tronville : 17ès

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Petite propriété du 17ès précédée par une chapelle de la même époque. Une restauration menée au 19ès a modifié les parties hautes (lucarne centrale et lourde toiture à la mansart).

Bonnance (Port le Grand) : 19ès

Edifié dans la première moitié du 19ès ; transformé une première fois à la fin du 19ès avec l'adjonction d'avant-corps et de tourelles puis à nouveau en 1928 par Henri Jacquelin qui le remodela entièrement dans le goût normand.

Boisrault : 17ès

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Bouillancourt-sous-Miannay : 18ès

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Petite demeure briques et pierres de 1755, sans caractère particulier. Très restaurée dans les dernières années du 19ès, notamment dans les parties hautes.

Bussy-lès-Daours : 18ès

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Petit château en pierre du 18ès prolongé au 19ès d'ailes basses mal proportionnées nuisant à l'harmonie de l'ensemble.

Bussy-lès-Poix : 17 & 18ès

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 Le château fut commencé en 1693 et achevé dans les premières années du 18ès. Les parties hautes furent assez maladroitement restaurées en 1900, nuisant à l'ensemble.

 

Cambron : 18ès

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Le château fut construit en 1784, c'est une belle demeure de style classique entièrement en pierre. Gravement endommagé en 1940, la restauration qui suivit sacrifia le premier étage,  remplacé par une imposant toit à la mansart.

Cerisy-Buleux : 18ès

Construction en briques enduites, flanquées d'ailes en saillie sur ses deux façades. Une chapelle funéraire fut construite dans les années 1840.

 La Chapelle sous Poix : 19ès

Construit sur les plans de l'architecte Paul Delforterie en 1885, c'est un bel édifice de style éclectique, modèle réduit du château de Flixecourt signé du même architecte.

Cocquerel : 20ès

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Première moitié du 19ès. Le château fut ruiné en 1940 et remplacé par la grande demeure en pierre actuelle. Conserve toutefois un beau corps de dépendances néoclassique.

Courcelles (Aigneville) : 18ès

Agréable "folie" en brique et pierre de la moitié du 18ès qui comporte quelques analogies avec la folie de Dompierre sur Authie.

Courcelles-sous-Thoix : 18ès

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Agréable construction du 18ès en pierre, agrandie d'ailes latérales rythmées d'arcades et couverte à la mansart. L'ensemble fut restauré dans les dernières années du 19ès. Conserve un portail d'entrée daté de 1638.

 

Daours : 18ès

Construit dans les années 1750, le château consiste en un sobre corps de logis en pierre flanqué d'une aile basse couverte d'un toit à la mansart.

Dompierre-sur-Authie : 18ès

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Drucat : 20ès

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Le château édifié vers 1840 fut détruit en 1944 et remplacé par l'agréable demeure actuelle.

 

Dury : 17ès 

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Edifié au 17ès mais très endommagé en 14/18, il fut restauré par Abel Duvette et sa femme qui y abritèrent de nombreuses oeuvres d'art. L'ensemble fut complètement anéanti pendant la seconde guerre mondiale puis relevé dans son style d'origine. 


Epagne :

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Construit fin 17ès ou début 18ès en briques à panneaux de pierre. Il fut restauré et agrandi dans les années 1880 (loggia sur la cour, pavillons et aile basse sur le parc). De par la déclivité du terrain, la façade sur le parc comporte un niveau supplémentaire.

Epagnette : 18ès

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Les abords furent modifiés dans les années 1870 et le château fut agrandi et restauré après la guerre 14/18 (ailes en retour sur la rivière et terrasse).

Ercourt : 19ès

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Rare exemple de château de style Empire dans le département. Elevé par Lefuel (qui travailla au Louvre, et à Abbeville construisit l'hôtel Foucques d'Emonville).

Escarbotin (à Friville-Escarbotin) : 16ès

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L'ancien château d'Escarbotin, amputé et démoli après la révolution conserve un intéressant corps de logis flanqué d'une tourelle du 16ès et deux belles gargouilles sur le pavillon en retour.


Framerville-Rainecourt : 18ès

De l'imposant château du 17ès, restauré au 18ès et bombardé en 14/18, subsiste un long corps de communs en pierre à l'architecture élégante et remontant au 18ès.

Francières : 17ès

Sobre construction entièrement en pierre construite vers 1620 qui fut remaniée et restaurée aux siècles suivants.

Fresnes-Mazancourt : 20ès

Le château du 18ès, très remanié (presque reconstruit au 19ès) qui comprenait un bel ensemble de boiseries provenant de l'ancien château de Sailly-Saillissel a été détruit en 14/18 et remplacé par une imposante demeure à l'architecture intéressante coiffée d'un immense toit.

Frohen :  18ès

Le château des années 1770 fut presqu'entièrement détruit en 1944 ; seule une partie fut maintenue et restaurée.

 

Gapennes : 18ès

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Petite maison de campagne construite sur le même modèle que Ligescourt, Bézencourt, le Plessiel ou encore Fransu vers le milieu du 18ème siècle. En briques, la pierre vient souligner les angles et encadrer les ouvertures. Le château a été bien restauré après les bombardements de 39/45 qui ont anéanti l'église voisine.

Gézaincourt : 19ès

Reconstruit en 1846, c'est une lourde construction en pierre à trois niveaux d'élévation. Il était accompagné d'une imposante chapelle néogothique qui fut rasée.

Goyencourt : 20ès

L'ancien château, lourdement restauré sous le Second Empire fut endommagé en 1914 et détruit en 1918. Il fut agréablement reconstruit, ainsi que les dépendances, dans les années 1920-1930.

Grivesnes : 17ès, 18ès

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Consrtuit au 17ès, agrandi au siècle suivant puis restauré au 19ès, le château fut lourdement endommagé en 14/18. En subsiste le corps de logis principal, un pavillon tronqué et les soubassements des bâtiments disparus qui s'étendaient sur la droite. Importants communs.

Guémicourt : 16ès-17ès

Petit manoir daté de 1633. Remanié aux siècles suivants.

 

Hangard : 20ès

Le château construit dans la deuxième moitié du 18ès fut entièrement détruit en 1918 et remplacé par l'élégante construction en briques actuelle s'inspirant du 18ès.

Havernas : 19ès

Importante construction en pierre élevée par Delforterie dans les années 1870.

Houdencourt (Fransu) : 18ès 

Construction en brique et pierre d'un seul niveau couvert d'un toit à la mansart. Abandonné dans les années 1980 et incendié, il fut acquis dans les années 1990 par le comte de Fransu qui l'a admirablement restauré à l'identique (à l'exception toutefois du gros pavillon, ajouté au 19ès et qui ne fut pas relevé).

Herly : 20ès

Le château du premier quart du 18ès fut ruiné en 14/18 et remplacé entre 1923 et 1925 par la demeure actuelle, édifiée par Paul et André Schroeder.

Hornoy-le-bourg : 18ès  

Bel et intéressant édifice carré de plan massé édifié par Huvé dans les années 1780. Si l'architecture extérieure est très sobre, l'intérêt du château réside en son aménagement intérieur où la distribution se fait à partir d'une pièce en rotonde située au centre. 

Huchenneville : 18ès

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Construit en briques à chaînages de pierre, le château fut restauré et remanié sous le Second Empire (notamment dans ses parties hautes et par l'ajout d'un gros avant-corps sur la cour).

 

La Faloise : 

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De l'ancien château relevé au 15ès subiste l'ouvrage d'entrée (remanié) en pierre avec ses deux tourelles profilées en éperon. Il fut agrandi d'un corps de logis en briques et pierres au 19ès à l'architecture intéressante.

Laboissière-en-Santerre : 16ès

Modeste mais intéressante construction remontant au 16ès. Remaniée aux siècles suivants, agrandie de pavillons latéraux au 19ès et restaurée après 14/18.

Lamotte-Brebière : 18ès

Petite "folie" typique du 18ès par Rousseau (Saint-Gratien, théâtre d'Amiens...).

Lanchères : 18ès

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Ligescourt : 18ès

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Construit dans les années 1760. Bombardé en 39/45, il fut reconstruit à l'identique en 1947, à l'exception de l'aile droite qui avait subsisté.

Lignières-en-Vimeu : 20ès

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reconstruit après la seconde guerre mondiale sur le même plan mais selon une architecture plus sobre et moins lourde.

Louvencourt : 18ès

Construit dans la deuxième moitié du 18ès, c'est une construction assez modeste en pierre sans caractère particulier accostée d'ailes basses.

Luzières (Conty) : 18 ou 19ès

Agréable petite construction de style néoclassique édifiée dans les dernières années du 18ès ou le premier quart du 19ès. Elle est accompagnée de diverses dépendances : une petite chapelle en pierre à côté de la grille d'entrée qui mène à un bâtiment comportant un pont-levis permettant d'accéder au château et au parc.

 

Maison-Ponthieu : 16 & 17ès

Entièrement en pierre, c'est une intéressante construction du 16ès qui fut remaniée aux 17 et 18ès.

Maizicourt : 18ès

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Edifié au milieu du 18ème siècle, le château a été agréablement restauré dans les années 1990 et agrémenté de beaux jardins qu'on peut visiter.

Martainneville : 17 & 18ès

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Extrème fin du 17ès, considérablement agrandi au siècle suivant entre 1740 et 1757. Il fut malheureusement amputé de ses pavillons latéraux vers 1860 et encore diminué dans les années 1930 (les tours de la façade sur le parc furent rasées au niveau du rez-de-chaussée). Apparemment peu entretenu, le château garde un certain charme et conserve surtout sur le côté de très beaux corps de dépendance (notamment les écuries du 18ès et un beau pigeonnier). 

Molliens-au-Bois : 19ès

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A l'extrémité d'une longue avenue, simple édifice reconstruit au 19ès par les Poujol de Molliens (et reconstruit après 14/18 dans un style identique). Dans le parc subsiste la petite chapelle du 18ès de l'édifice précédent.

Montigny-sur-l'Hallue : 19ès

Lourde construction de style Louis XIII, dessinée par Antoine dans les années 1860. Les frères Duthoit furent chargés des sculptures.

Monthières : 18ès

Composé d'un corps de logis rectangulaire couvert à la mansart mais dont les façades ont malheureusement été enduites, le château est flanqué d'un gros pavillon carré.

Montières (Amiens) : 19ès

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Construit dans la deuxième moitié du 19ès pour le baron Fouache d'Halloy d'Hocquincourt. Cédé à des religieuses après 39/45, il fut longtemps laissé à l'abandon et incendié en 1989. Aujourd'hui restauré, il abrite une maison de retraite.

Montonvillers : 19ès

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L'ancien manoir fut détruit en 1855 et remplacé par le château actuel de style néoclassique. En briques et pierres, il comporte un plan massé comme à Hornoy et présente un beau fronton sur le parc par Duthoit. Le paysagiste François Duvillers redessina le parc dans le goût anglais en 1860.

Moyencourt-lès-Poix : 17ès

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Intéressante construction datée de 1612. En briques, la pierre développe un décor de chaînes en harpes, en bezace et de cordons horizontaux aux carreaux appareillés en pointe de diamant. Les façades du corps de logis principal sont flanquées de pavillons carrés dont l'un fut reconstruit au 18ème siècle après un incendie. A côté de la grille d'entrée, subsiste une ancienne porterie probablement du 15ème siècle.

  

Nampont-Saint-Martin : 15 & 16ès 

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Cette ancienne place forte fut plusieurs fois endommagée puis restaurée au cours des guerres jusqu'en 1944, elle conserve néanmoins certains de ses dispositifs défensifs.


Neuilly-l'Hôpital : 19ès

Le château fut reconstruit en 1862 au milieu d'un beau parc paysager.

Nibas (Rembehem): 17ès

Intéressant petit manoir du 17ès remanié au siècle suivant. Conserve de beaux corps de dépendances.

Nolette : 17ès

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Construit au 17ès, remanié au 19ès, le château a été bien restauré et abrite aujourd'hui un hôtel.

 

Occoches : 18ès 

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Sobre construction en pierre couverte à la mansart prolongé d'ailes basses et accompagnée de nombreuses dépendances .

 

Pinchefalise : 17ès

Sans caractère particulier, le corps de logis est daté par ancres de fer de 1610. Plusieurs fois remanié, il fut agrandi d'un gros pavillon en briques en 1840.

Le Plessier-Rozainvillers : 18ès

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Sobre construction accostée d'un incongru pavillon sur la gauche ajouté dans les années 1920 et d'un beau corps de communs en retour en briques à chaînages de pierre. Une belle grille de style Louis XV ouvre sur l'ensemble.

 

Le Quesnel : 18ès

Belle construction entièrement en pierre de 1753. Il fut agrandi dans les années 1850 d'une aile latérale et surélevé d'un second étage. Il fut restauré après ses occupations lors des deux conflits mondiaux.

 

Rogeant (Toeuffles) : 20ès

L'architecte Emile Ricquier (auteur à Amiens notamment du Cirque, de l'horloge Dewailly, de l'hôtel des postes...) édifia en lieu et place d'un vieux manoir du 18ès, une demeure à l'architecture originale dans les premières années du 20ès.

Rumigny : 18ès

Sobre édifice en pierre de la première moitié du 18ès. Endommagé en 39/45, la restauration qui suivit dans les années 1950 sacrifia la grande aile en briques ajoutées au milieu du 19ès par le dernier marquis de Rumigny.

 

Saint-Quentin-La Motte-Croix-au-Bailli : 19ès

Le château en lui-même fut détruit après la révolution. Subsiste un beau corps de bâtiment en craie réhaussé de briques accompagné de quatre dépendances disposées autour d'une cour hexagonale.

Saint-Sauveur : 18ès 

Ailes latérales ajoutées dans la première moitié du 19ès. 

Saucourt : 18ès

Première moitié du 18ès, c'est une sobre construction entièrement en briques d'un seul niveau couvert d'un toit à la mansart.

Saveuse :  18ès

 

Thézy-Glimont : 18ès

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Sobre et élégant édifice en pierre construit entre 1756 et 1759. Une petite chapelle néogothique fut construite au 19ès à côté de la grille d'entrée.

Thoix : 16ès 

Construit dans les années 1580 par Timoléon Gouffier, le château comprend un vaste corps de logis couvert d'un comble à forte pente et encadré d'étroits pavillons carrés. Au sortir de la révolution où il fut déclaré bien national, le château connut des fortunes diverses et de nombreux changements de propriétaires. Altéré par des modifications et des restaurations au 19ès, le château reste néanmoins un beau et rare morceau d'architecture du 16ès dans la Somme.

Tilloy-Floriville : 17ès

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Construit dans les années 1660, c'est une construction en pierre rythmée de cordons de briques. Agrandi d'une aile basse en 1907.

Tilloy-lès-Conty : 17ès

Ancienne propriété des familles d'Hallwyn et de Croÿ-Havré, petit château du milieu du 17ès comprenant une petite chapelle. Un corps de dépendances est daté de 1578 et le pigeonnier semble lui aussi remonter au 16ès.

Le Titre : 18ès

Entièrement en pierre. Au milieu du 19ès, on agrandit les deux ailes basses qui flanquent le corps de logis à trois niveaux d'élévation.

Toeuffles : 18ès

Petite construction entièrement en briques d'un seul niveau, couvert à la mansart et dont l'intérieur conserve encore des éléments de son décor d'origine.

La Triquerie (Neuilly l'Hôpital) : 18ès

 

Le Valvion : 19ès

Détruit au cours de la seconde guerre mondiale, le château fut reconstruit dans une architecture s'inspirant de l'ancienne. Le domaine vaut surtout pour ses imposantes et curieuses dépendances construites en arc de cercle.

Ville-le-Marclet : 20ès

Le château de 1755, restauré dans le goût néoclassique au début du 19ès fut acheté par M. Saint et le fit remplacer en 1920 par une imposante demeure dans le goût de l'époque.

Villers-sur-Authie : 17ès

Construit dans la deuxième moitié du 17ès (1679), il fut malheureusement très restauré dans les années 1870-1880 lui faisant perdre toute authenticité et tout caractère.

 

Wacourt (Machiel) : 20ès

Victime des bombardements anglais en 1943-1944, le petit château du 18ès fut remplacé par le vicomte de France par une demeure aux lignes modernes.

Wargnies : 18ès

Le sobre corps de logis en pierre fut construit en 1767. Il fut remanié après 1863 et agrandi de deux ailes en retour sur la cour.

Warsy : 18ès

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Bel édifice en pierre de la première moitié du 18ès accompagné d'écuries datées de 1785. Endommagé en 14/18, il fut restauré dans ses lignes d'origine. 

Warvillers : 17ès

Daté par ancres de 1696, il fut remanié dans la deuxième moitié du 19ès (lucarnes et frontons monumentaux sur les ailes latérales). Il fut restauré après 14/18.

 

Yvrench : 20ès

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Le château du 18ès fut occupé en 39/45 puis abandonné et pillé. Il fut finalement détruit à la fin des années 1960 et remplacé par la demeure actuelle. A l'entrée subsistent deux petits corps de dépendances du 18ès.

Yzengremer : 17ès

Cet intéressant édifice comporte un corps de bâtiment consistant en une aile en retour et flanqué de trois pavillons. A subi une importante restauration à la fin du 19ès.

Yzeux : 19ès 

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 13:08

Arry : (3e quart 18e siècle)

> Façades et les toitures du château et des deux pavillons de la cour d' honneur, le vestibule, l' escalier intérieur avec sa rampe à balustres de bois, les grand et petit salons avec leur décor au rez-de-chaussée, les deux perspectives axiales y compris la pièce d' eau (rivière de la Maye) , ainsi que les trois allées latérales à l' Est : classement par arrêté du 2 mars 1979 
voir l'article "Une Somme de châteaux, Arry"

 

Beaucamps-le-jeune :  (16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle)

Château lié à la famille de Pisseleu au 16e siècle, qui reconstruit le château vers 1550-1570. Agrandi au 17e siècle (écuries de 1628, agrandissement du logis vers 1667), au 18e siècle (étables de 1771) et au 20e siècle (aile et tour construites par les Lazaristes en 1935) . Décor intérieur (boiseries et stucs) du 19e siècle. 

> Les façades et toitures du château et des deux porteries : classement par arrêté du 3 juillet 2003
voir l'article "Une Somme de châteaux, Beaucamps-le-Jeune"

Belloy-sur-Somme : (19è siècle)

Château d'En Bas : La chapelle et la serre chaude : classement par arrêté du 4 février 2011, modifié par arrêté du 18 octobre 2011.

Bertangles :  (15e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle)

Ancien château médiéval reconstruit au début du 16e siècle, puis brûlé en 1597 par les Espagnols et à nouveau relevé de ses ruines. Du château du 17e siècle demeure le portail qui donne aujourd' hui accès à la ferme. Dans son état actuel, le domaine se compose d' une demeure Régence (édifiée de 1730 à 1734) flanquée d' une cour de ferme, de son jardin et d' un parc boisé. L' auteur des plans serait peut-être Germain Boffrand. La grille d' honneur du parc date du 18e siècle et est due à Jean-Baptiste Veyren. A l' ouest se trouvent les bâtiments de ferme dont l' entrée est marquée par le portail de l' ancien château du 17e siècle.

> Les façades et toitures, l' escalier intérieur et sa rampe en fer forgé, la cour d' honneur avec son portail d' entrée, y compris la grille, l' allée des lions avec les deux piliers surmontés de lions sculptés, le jardin, les deux portails situés à droite et à gauche du château, le portail de l' ancien château (actuellement portail d' entrée de la ferme), les huit portails secondaires avec leur grille; le manège, le pigeonnier, le puits, l' allée d' accès au château (Poulainville) : classement par arrêté du 12 juillet 1982 - Le demi rond-point (Poulainville), les murs de clôture : classement par arrêté du 12 décembre 2006

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Courcelles-sous-Moyencourt :  (18e siècle )

> Façades et toitures ainsi que le portail d' entrée et le jardin à la française : classement par arrêté du 21 février 1969

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Davenescourt : (4e quart 18e siècle)

> Façades et toitures du château, hall d' entrée, escalier avec sa rampe en fer forgé, grand-salon et la chambre au rez-de-chaussée avec leur décor, grille d' entrée, chapelle en totalité  : classement par arrêté du 7 juillet 1977
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Dromesnil : (18e siècle)

> Façades et toitures du château, le grand salon (y compris les deux consoles en marbre) et le petit salon avec leur décor au rez-de-chaussée : classement par arrêté du 23 octobre 1980
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Frucourt : (17e siècle ; 18e siècle)

> Façades et toitures, hall d' entrée avec son décor de gypseries, escalier avec sa rampe en fer forgé, pièces suivantes avec leur décor : grand salon central, petit salon, salle à manger, bibliothèque, cuisine au rez-de-chaussée, chambre avec papiers peints, boudoir attenant, chambres jumelles au-dessus du grand salon, chambre d' angle, chambre dans l' aile sud-est sur cour, chapelle avec décor de gypseries, chambre jaune au premier étage : classement par arrêté du 6 juin 1980.
voir l'article "Une Somme de châteaux, Frucourt"

 

Ham (ruines) : (15e siècle ; 16e siècle)

Cité dans une charte de 1052, le château de Ham fut reconstruit au 13e siècle par Odon IV de Ham qui lui donna son plan définitif, composé d' une enceinte polygonale cantonnée de grosses tours cylindriques. Enguerrand de Coucy racheta la seigneurie en 1380 et sa fille la revendit en 1400 à Louis d' Orléans qui l' intégra à son réseau de forteresses, parmi lesquelles La Ferté-Milon, Pierrefonds et Fère-en-Tardenois. On doit à son intense activité de bâtisseur la reconstruction de la forteresse parachevée après 1418 par Louis de Luxembourg, qui avait acquis la seigneurie à la suite de l' assassinat de Louis d' Orléans. Pourvu d' une chemise bastionnée au 16e siècle, le château, converti en prison d' Etat au 18e siècle, reçut comme hôtes illustres Mirabeau et, surtout, Louis-Napoléon Bonaparte, qui s' en évada de façon rocambolesque en 1846. Dynamité par les Allemands en 1917, le château ne conserve plus aujourd' hui en élévation que sa tour d' entrée, de plan carré, ainsi qu' une partie de son réseau d' enceintes.

> Château (ruines) : inscription par arrêté du 9 mars 1965

Hénencourt :  (17e siècle ; 18e siècle)

Imposant château du 17ès, restauré et embelli au 18ès, propriété de la famille de Lameth depuis le 15ès. Incendié en 14/18, la partie gauche ne fut pas relevée.

> Château en totalité, pigeonnier, parc : classement par arrêté du 28 décembre 1984

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Lucheux (ruines) : (15e siècle)

> Totalité des vestiges du château c' est à dire l' enceinte et l' ensemble des bâtiments situés à l' intérieur : classement par arrêté du 30 mars 1965
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voir l'article "Une Somme de châteaux, Lucheux"

 

Morvillers-Saint-Saturnin (château de Digeon) : (3e quart 19e siècle)

Au 19e siècle, transformation des anciens communs en une ferme modèle, construite entre 1860 et 1868, témoigant d'une agriculture avancée. Le parc paysager garde l'essentiel de l'ancienne ordonnance, avec les pelouses principales, les espaces boisés, les clôtures intérieures, et une palette végétale variée. Le potager se maintient sur le même emplacement et garde ses anciennes limites. Le château, reconstruit en même temps que la ferme modèle, présente un style néo-classique brique et pierre. Cet édfice présente un exemple d'exploitation agricole de la seconde moitié du 19e siècle dans la Somme.

> La ferme modèle du château, en totalité : classement par arrêté du 10 octobre 2005, modifié par arrêté du 30 novembre 2005
 
Péronne (ruines) :

> Château (ruines des trois tours subsistantes et des courtines qui les relient) : classement par arrêté du 22 mars 1924

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Picquigny (ruines) :

> Château (ruines) : classement par arrêté du 11 septembre 1906

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voir l'article "Une Somme de châteaux, Picquigny"

 

Rambures : (15e siècle)

propriété des Rambures, le château ne fut jamais vendu et ne connut, outre le percement de vastes baies dans les machicoulis, aucune altération de son architecture.

> Le château : classement par arrêté du 23 février 1927
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voir l'article "Une Somme de châteaux, Rambures"
 
 Régnière-Ecluse : (3e quart 16e siècle ; 19e siècle)

Exemple complet d'architecture néo-gothique à la mode troubadour appréciée au 19e siècle, à la demande du propriétaire qui souhaitait ressusciter un mode de vie aristocratique. Ce projet, exécuté par l'architecte Jean Herbault, a été réalisé à partir d'un manoir du 16e siècle ayant servi de noyau au développement de l'ensemble. Le domaine a été aménagé suivant un projet associant la chasse à l'agrément. Un grand parc à l'anglaise est associé à deux parcs à gibier créés pour perpétuer la tradition de la chasse. Ces parcs à gibier sont des créations rares au 19e siècle et renouent avec la tradition des parcs de la Renaissance. Une ferme modèle complète la propriété, encore dans son état d'origine, et témoigne de la modernisation des techniques agricoles au milieu du 19e siècle

> Façades et toitures, parc paysager : inscription par arrêté du 29 juillet 1976 - La ferme modèle du Franc Picard : inscription par arrêté du 27 avril 2005 - L'ensemble constituant l'ancien domaine, à savoir : le château en totalité, la maison du gardien en totalité, le parterre devant le château, le parc paysager comprenant les pelouses et les clumps, les massifs forestiers des bois de la Grande Vente, de la Chelle, de Vron, du Périot, du Franc Picard, des Queneaux et de Soyécourt, les parcelles agricoles de la Grande Pièce, du Grand Patis et de la Verrerie : classement par arrêté du 20 juin 2006
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voir l'article "Une Somme de châteaux, Régnière-Ecluse"

Suzanne : (17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle)

> Escalier avec sa cage et son plafond peint, la salle à manger au premier étage avec sa cheminée monumentale (cad. AD 128) : classement par arrêté du 29 août 1984

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voir l'article "Une Somme de châteaux, Suzanne"


Tilloloy : (2e quart 17e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 19e siècle ; 2e quart 20e siècle)

Château construit à partir de 1645 pour Maximilien de Belleforière de Soyécourt par le maître-maçon Blaise Cardon et l' entrepreneur Claude Dobry. De 1751 à 1755, Louis-Armand de Seiglière commande des aménagements intérieurs, attribués à l' architecte Etienne-Louis Boullée. Vers 1830, les parterres à la française sont transformés en parc à l' anglaise. Vers 1880, le château est partiellement restauré par l' architecte Edmond Duthoit. Les communs, datant de 1670, sont restaurés à cette époque. Pendant la Première Guerre mondiale, le château est presque entièrement détruit. Après la guerre, il est reconstruit à l' identique, par Henri, dernier comte d' Hinnisdal et sa fille, Thérèse. Ces travaux, qui restituent un château en pierre et brique de style Louis XIII, et qui réutilisent une partie des matériaux anciens sur une charpente en béton armé, sont menés par l' architecte Albert Montant, de 1932 à 1940. Quelques décors antérieurs à 1914 ont été préservés.

> Château, ensemble des bâtiments des communs et leurs trois portails monumentaux, ancien portail de l' hôtel parisien d' Hinnisdal remonté dans le parc, restes de l' ancien parc à la française avec ses allées, ses vases et ses bancs de pierrev douves sèches du château et grande allée axiale avec ses bosquets reliant le château au village de Laucourt : classement par arrêté du 4 mars 1994
voir l'article "Une Somme de châteaux, Tilloloy"
 

Vauchelles-lès-Domart : (17e siècle ; 18e siècle)

> Façades et les toitures du château et de l' ensemble des communs, les murs de clôture entourant la cour d' honneur, la basse-cour avec le portail monumental d' entrée et les deux autres portails : classement par arrêté du 20 janvier 1976.
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Wailly : (18e siècle)
> Ruines de l' hémicycle, les façades et toitures du bâtiment Sud-Est des communs, la façades subsistante du bâtiment Nord-Ouest, terrasses avec leurs murs de soutènement (cad. D 130, 131) : classement par arrêté du 20 août 1974
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voir l'article "Une Somme de châteaux, Wailly"
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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 12:31

Abbeville - château de Bagatelle : (18ès)

> Maison dite de Bagatelle, inscription par arrêté du 18 mai 1926.

> Ensemble des jardins à la française et le parc entourant la maison : inscription par arrêté du 26 novembre 1946

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Airaines :

> Château des ducs de Luynes (ancien) ou Chatellenie : inscription par arrêté du 5 juillet 1926

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Argoeuves : (19ès)

Construit dans les toutes premières années du 19ès sur des plans du Comte Dejean. Entièrement en pierre, de style néoclassique, le château est coiffé d'un toit en forme de pyramide tronquée. Les pavillons latéraux furent ajoutés après 1810 et les dépendances dans la deuxième moitié du 19ès par Albert Dauphin, maire d'Amiens, qui en était alors propriétaire.

Le château, façades et toitures, ses dépendances (dont le pigeonnier et la serre) et son parc, en totalité : inscription par arrêté du 5 février 2013.

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Argoules : (16ès, 19ès)

Construit au 16ès et restauré dans le goût néogothique au milieu du 19ès : le château, façades et toitures, comprenant la terrasse Nord talutée avec son escalier et l'escalier intérieur, inscription par arrêté du 23/09/2009

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Avesnes-Chaussoy :  (16ès, 17ès et 18ès)

> Façades et toitures du château, des communs, du colombier, les piliers d' entrée, le grand salon et la grande chambre au premier étage avec leur décor : inscription par arrêté du 25 janvier 1980

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Les Alleux (Béhen) :  (16e siècle, 17e siècle ; 19e siècle)

Bel exemple de petit manoir rural du Vimeu composé d' un simple corps de logis, accompagné de sa ferme seigneuriale à proximité. Contrairement au manoir qui semble dater du 17e siècle (hormis une tourelle du 16e siècle accolée à la façade), les bâtiments de ferme ont été entièrement reconstruits au 19e siècle, en pan de bois torchis. Destinés principalement à l' élevage, ils se composent d' étables, de bergeries, d' écuries mais aussi d' une carterie et d' un pigeonnier. Le logis du fermier, qui donne tout à la fois sur la cour du manoir et sur la cour de ferme, témoigne de l' intime imbrication entre le domaine propre du seigneur puis du châtelain, et le domaine agricole.

> Façades et toitures du manoir et de l' orangerie, bâtiments 19e siècle de la ferme : inscription par arrêté du 10 avril 1992

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Belloy-Saint-Léonard : (18e siècle)

> Façades du château (à l' exclusion de l' aile en retour d' équerre qui le prolonge au Nord et de la véranda accolée à la façade Est) , des communs, du pigeonnier : inscription par arrêté du 10 octobre 1986

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Belloy-sur-Somme : Château d'en Bas (19ès)

Du 18ès mais presqu'entièrement reconstruit au milieu du 19ès par Adrien Morgan de Belloy (subsiste toutefois une petite aile en pierre sans caractère de l'édifice précédent) qui fit réaménager le parc dans un esprit paysager et construire une imposante et élégante chapelle par Duthoit : le château d'en bas, façades et toitures, la chapelle et la ferme en totalité, la serre et toutes les fabriques, la maison du gardien, façades et toitures, le parc en totalité avec son réseau hydraulique, ses ponts et rocailles, inscription par arrêté du 18/03/2009.

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Belloy-sur-Somme : Château d'en Haut (4e quart 18e siècle)

> Pigeonnier en pans de bois et torchis (cad. C 73) : inscription par arrêté du 20 juillet 1966

Bernâtre : (14e siècle ; 15e siècle)

Les origines de la seigneurie remontent au 13e siècle. Les restes du château actuellement visibles datent des 14e et 15e siècles. Ravagé au 16e siècle puis brûlé par les Espagnols en 1635, il ne fut pas reconstruit par la suite, n' ayant plus de rôle militaire à jouer. Des bâtiments de ferme, entourant l' ancienne baille, furent accolés aux vestiges de l' ancienne demeure castrale. Il subsiste de celle-ci certains pans de murs ayant conservé quelques archères, des éléments de l' ancienne chapelle, la porte d' entrée du château proprement dit et, surtout, une tour de trois étages du 15e ou 16e siècle, assez bien conservée.

> Tour-porte, tour d' angle cylindrique nord-ouest avec le pan de courtine adjacent, sols archéologiques de la cour castrale et de l' ancienne basse-cour, ainsi que les façades de l' ensemble des bâtiments de la ferme du château : inscription par arrêté du 2 décembre 1998

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Bertangles :

> Façades et toitures de la ferme ainsi que les deux portails : inscription par arrêté du 12 juillet 1982 - Le corps de bâtiments anciennement à usage de sellerie, buanderie et remises de voiture : inscription par arrêté du 11 juin 2001

> Inscription des parties non encore protégées du domaine datant jusqu'à l'année 1950 : la maison seigneuriale, la grange en pierre blanche située à droite de l'entrée de la ferme avec la chaptelle du 19ès et son caveau ; la grange en pierre blanche située à gauche de l'entrée de la ferme avec sa cave voûtée en berceau en anse de panier rajoutée à une période ultérieure ; la grange d'une quarantaine de mètres de longueur au Nord-Ouest, les deux bâtiments installés après 1745 dans le prolongement de la maison seigneuriale ; la grange ou remise en ossature bois et torchis construite à l'emplacement du bâtiment en retour de la maison seigneuriale ; l'aumônerie située au passage de la porte donnant accès de la cour de la ferme au château ; le parc forestier ; le portail de la ferme et les murs du parc qui n'ont pas encore été pris en compte, répartis en limite de propriété, inscription par arrêté du 18/12/2009.

Bouillancourt-en-Séry :  (Moyen Age ; 18e siècle)

Le château, dont il ne reste aujourd' hui que deux tours rondes, aurait été bâti au début du 13e siècle. A l' origine, l' édifice avait une forme hexagonale, avec une tour circulaire à chaque angle, sans donjon. En partie détruit au 17e siècle. Au 18e siècle, édification d' un corps de logis à l' appui des deux tours subsistantes. Une ferme avec écuries et pigeonnier est construite au 19e siècle à l' emplacement de l' ancienne basse-cour. Cet édifice témoigne de la transformation d' un château défensif en château résidentiel à l' époque moderne.

> Les façades et toitures du château, ainsi que les sols archéologiques de l' ancienne basse-cour : inscription par arrêté du 12 décembre 2001

Bovelles : (2e moitié 18e siècle)

> Façades et toitures (cad. B 338) : inscription par arrêté du 28 août 1989
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Boves :

> Château (restes) : inscription par arrêté du 4 mars 1926

Brailly-Cornehotte : (18e siècle)

> Motif central de la façade : inscription par arrêté du 9 juillet 1926

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Buigny-Saint-Maclou : 17ès, restauré au 19ès (parties hautes)

> Façades et toitures (cad. C 117) : inscription par arrêté du 31 août 1992

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Canaples : (19ès)

Edifié en 1898-1899 sur les plans de l'amiénois Anatole Bienaimé pour Amédée Hordequin qui le céda à sa fille à l'occasion de son mariage en 1902. C'est elle et son époux qui aménagèrent le jardin d'hiver et firent installer l'imposante grille d'entrée (1908). Le château est accompagné d'un parc paysager de 5 hectares.

Le château de Canaples en totalité, à savoir les façades, toitures et intérieurs, ainsi que le portail, les dépendances et le parc : inscription par arrêté du 23/05/2013.

Caours (manoir de l'Heure) : (16e siècle)

Manoir édifié en brique et pierre, qui a conservé une grande authenticité dans son élévation et dans son décor. Certains éléments de la ferme seigneuriale qui en dépendaient, subsistent et en particulier le colombier quadrangulaire. Cheminée en brique, avec colonnes engagées et appareillage en épi.

> Façades et toitures : inscription par arrêté du 10 novembre 1994

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Chaussoy-Epagny : 2è moitié du 18ès, restauré au 19ès (tour d'escalier)

> Façades et toitures : inscription par arrêté du 24 juin 1992

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Clairy-Saulchoix : domaine du Saulchoix (17ès)

Du 17ès mais restauré et remanié aux siècles suivants : au 18ès, agrandissement des ouverturees, début du 19ès, modification des parties hautes et fin 19ès, adjonction des pavillons latéraux. Il appartient aujourd'hui à la famille Le Saulnier de Saint-Jouan : inscription par arrêté du 18/03/2009 du château, façades et toitures (non compris les pavillons adossés), les trois caves (y compris celle du pavillon adossé Ouest) ; le rez-de-chaussée (excepté la cuisine), les deux chambres à alcôves au premier étage ; les bâtiments de la ferme à l'Ouest en totalité, le bâtiment en pierre blanche des communs à l'Est longeant la cour d'honneur ; la chapelle et la serre en totalité ; les murs de clôture délimitant les espaces entourant le domaine dans la partie Nord, le parc et toutes ses parties constituantes (les cours, allées, portes, sauts-de-loup) et le bois.

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Contay : (18ès)

Sobre édifice du 18ès entièrement en pierre comprenant un corps de logis principal flanqué d'ailes basses en retour sur la cour d'honneur. Restauré au 19ès (parties hautes et décoration intérieure). Très beau pigeonnier dans la cour de la ferme voisine. Les façaces et toitures, inscription par arrêté du 15/11/2010.

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Courcelles-sous-Moyencourt :

Le parc contient un arboretum très riche, présentant des essences rares et une grotte artificielle du 19e siècle. Les communs, en brique et pierre, sont assortis au château. Une partie date du 18e (cave à cidre), le reste a été construit au 19e siècle (notamment les écuries).

> Boiseries directoires de la chambre du rez-de-chaussée, château d' eau, façades et toitures de l' ensemble des communs, l' arboretum et sa grotte, la grille du parc, la statue par Jacquemart : inscription par arrêté du 16 juillet 1987, modifié par arrêté du 6 janvier 1989

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Creuse : (1er quart 18e siècle)

Daté de 1706 sur le fronton, le château a conservé son plan, son volume et son décor initial ainsi que la distribution intérieure (décors de boiseries et de ferronnerie du 18e siècle) . Une glacière date du 18e siècle. A l' est du parc, une éolienne a été construite à la fin du 19e siècle : elle alimentait en eau le château, le potager et la ferme.

> Façades et toitures du château, rampe en ferronnerie du 18e siècle de l' escalier d' honneur, boiseries du 18e siècle de la chambre à alcôve au premier étage, glacière, éolienne, murs de clôture : inscription par arrêté du 29 mars 1994

> Ferme du château de Creuse : les façades et toitures des bâtiments construits par Joseph Alexandre Famechon dans les années 1880, de la ferme et correspondant à la maison d'habitation du chef de culture, à la bergerie, à la grange, aux écuries, à l'étable, aux appentis, à la porcherie, inscription par arrêté du 29/07/2013

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Davenescourt : second quart du 19ès

> Façades et toitures des communs : inscription par arrêté du 7 juillet 1977

> Inscription des parties non encore protégées du domaine : les pièces du château non classées, c'est à dire l'intérieur du château, le rez-de-chaussée, le premier étage, l'étage des domestiques, les combles, le sous-sol et les galeries et salles médiévales souterraines, excepté au rez-de-chaussée l'ancienne chambre des enfants situés à l'angle Nord-Est transformée en salle de bains, les autres pièces transformées en salle de bains ou toilette au premier étage ainsi que l'ancienne chambre transformée en cuisine au premier étage ; l'intérieur des premiers communs en pierre blanche, face interne de murs et de voûtes, parfaitement exécutée,la fermer de 1834-1837 adossée au commun en totalité dont la glacière, la cour et le pigeonnier excepté la bergerie de 1896 ; le parc et jardin en totalité avec la partie en contrebas au Sud (bûcher, serre et petite maison d'enfants) et tous les sols liés à ces parties, inscription par arrêté du 11/05/2009.

Dompierre-sur-Authie : (18e siècle)

> Façades et toitures du château proprement dit et du pavillon qui lui est accolé (cad. B 418 à 421) : inscription par arrêté du 8 février 1965
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> Tour : inscription par arrêté du 18 mai 1926

Dromesnil :

> Façades et toitures du manoir et des bâtiments de la ferme (à l' exception des hangars et des appentis modernes) ainsi que le colombier du château : inscription par arrêté du 23 octobre 1980

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Eaucourt : (15e siècle)

> Château (restes) : inscription par arrêté du 18 mai 1926

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Essertaux : 18ès

De l'imposant château bâti par les Béry, subsiste l'avant-corps central richement paré accosté d'ailes basses correspondant au rez-de-chaussée du corps de logis principal.

> Château : inscription par arrêté du 19 février 1926
> L'esplanade comprenant la grande allée axiale menant au château, les dépendances en totalité (excepté l'intérieur de l'unité d'habitation nord-ouest), les murs et clôtures, ainsi que le parc et jardin du château : inscription par arrêté du 25 janvier 2008
> La parcelle Z258 du parc du château en totalité, inscription par arrêté du 18/03/2009.
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Etrejust : 17ès

> façades et toitures : inscription par arrêté du 1er avril 1986

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Ferrières : (18e siècle ; 2e moitié 19e siècle)

Nicolas de Herté (1709-1778) fit construire ce château. Bâtiment rectangulaire, flanqué de deux ailes en alignement, avec un étage entre rez-de-chaussée et grenier, surmonté d' un toit en ardoises. Dépendances à l' est et à l' ouest du château formant cour. A l' intérieur, présence dans les salons et les chambres de 13 trumeaux au-dessus des portes, réalisés par Raoul de Pibrac (1852-1937), les seuls qui subsistent encore en place avec ceux que l' artiste réalisa pour orner à Toulouse les salons de l' Académie des Jeux Floraux (1906).

> Le château comprenant le corps de logis, les communs (les écuries, la ferme, le pigeonnier, l' orangerie), le parc, les allées, les clôtures et, en particulier, le saut-de-loup : inscription par arrêté du 17 février 2003
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Flesselles : (14e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle)

> Façades, toitures du château, escalier avec sa rampe à balustres de bois et la salle à manger et le salon avec leur décor au rez-de-chaussée : inscription par arrêté du 31 juillet 1979 
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Flixecourt : (4e quart 19e siècle)

> Façades et toitures du château, grille d' honneur, grand escalier de pierre à balustres avec son plafond peint, pièces suivantes avec leur décor : hall d' entrée, grand et petit salons, grande et petite salle à manger, salle de billard, chambre-bureau, cuisine au rez-de-chaussée, salle de bains, chambre de Monsieur, chambre d' angle, salle de bains adjacente au 1er étage, façades et toitures des écuries (avec leur mur à balustres) et du château d' eau, mur de soutènement à balustres cloturant parc le long C.D. 12 : inscription par arrêté du 28 avril 1980
> Château de Flixecourt, sis 14 rue Pierre-Legrand : le parc et le jardin : inscription par arrêté du 29/07/2013
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voir l'article "Une Somme de châteaux, Flixecourt"

Folleville : 

> Ruines du château ; sols archéologiques du château ; pavillon  des gardes : inscription par arrêté du 1er juillet 1992

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Foucaucourt-hors-Nesle :(16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle)

On situe la construction du château au 17e siècle, sur un château antérieur dont certains éléments encore en place (grange avec un mur 16e siècle, servant aussi de bûcher et de pressoir et pigeonnier orné de briques vitrifiées, ainsi que murs de clôture) peuvent être datés du 16e siècle. Modifications et ajouts principalement au 18e siècle. Le décor comprend, dans le salon, des parquets en pointe de diamant (fin 17e siècle), dans la salle à manger, des boiseries du 18e siècle et, dans une chambre à coucher, des lambris Louis XV et un papier peint orientalisant du 19e siècle. Une parcelle attenante au jardin du château apparaît comme un vestige d' un ancien potager ou verger du 17e siècle.

> Le château, façades et toitures les ailes attenantes, façades et toitures, la dépendance reliée au corps de logis, façades et toitures, la grange, façades et toitures, l' escalier en bois du 17e siècle, le salon, la salle à manger, la chambre à coucher du premier étage, la cour, le jardin et ce qui reste de son hémicycle, la pâture à l' est bordée d' une allée ancienne, la parcelle boisée : inscription par arrêté du 14 octobre 2002  

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Fransu : 18ès (4e quart 18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle)

Bâti en 1737, l'édifice se compose d'un corps de bâtiment en brique et pierre avec soubassement en partie en silex, laissant présumer la reprise de bases plus anciennes. L'avant-corps en pierre calcaire a été bâti vers 1830. La représentation d'un parc datant du 18e siècle a été trouvée, mais seule la grande allée en perspective vers l'ouest est aujourd'hui conservée.

> Les façades et toitures du château, la grille d' honneur en fer forgé à l' avant du château, le parc en totalité comprenant l' ancien potager clos de murs et la maison du gardien (façades et toitures) : inscription par arrêté du 18 août 2004

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Frucourt : Bâtiments de la ferme des 17e et 18e siècles. Parc dessiné au 18e siècle.

> Façades et toitures du pigeonnier : inscription par arrêté du 6 juin 1980.

> Ensemble des bâtiments de la ferme et parc ordonnancé  : inscription par arrêté du 30 novembre 1995

voir l'article "Une Somme de châteaux, Frucourt"


Gamaches : (12e siècle ; 13e siècle)

Propriété composée d' un ensemble de bâtiments divers : deux tours rondes en pierre subsistent de l' ancien château, l' une en ruine, l' autre très remaniée au 19e siècle, les bâtiments modernes, accolés à la tour entière, un portail, vraissemblablement du 17e siècle. 

> Les deux tours : inscription par arrêté du 16 décembre 1986

Guyencourt-sur-Noye : 18ès (milieu 18e siècle ; 19e siècle)

Château dominant la vallée de la Noye. construit vers 1750 par Firmin Ducrocquet, issu d' une très ancienne famille de l' échevinage amiénois et lui-même maire d' Amiens, ce château présente une architecture de pierre d' une grande sobriété de facture, avec corps central simplement rythmé par un avant-corps saillant sommé d' un fronton et prolongé par deux ailes plus basses. Face au château, et lui faisant vis-à-vis, la ferme de la basse cour présente deux cours successives, la première délimitée par des bâtiments du 18e siècle, la seconde se composant de bâtiments construits au 19e siècle, le tout dominé par l' élégante silhouette d' un pigeonnier-porche, brique et pierre.

> Façades et toitures du château, façades et toitures du bûcher, façades et toitures de l' ensemble des bâtiments de la ferme 18e siècle, façades et toitures de l' ensemble des bâtiments de la ferme 19e siècle (cad. A 171, 176 à 178) : inscription par arrêté du 19 mars 1992

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Happlaincourt (à Villers-Carbonnel) : (13e siècle)

> Château d' Happlaincourt (restes) : inscription par arrêté du 24 avril 1926

Hédauville : (18e siècle)

> Façades et toitures du château et de l' ancien pigeonnier : inscription par arrêté du 20 avril 1979

Heilly : (18e siècle)

Château féodal réaménagé en 1740 par l' architecte Contant d' Ivry qui construisit un corps de logis de style classique et conçut entièrement les jardins, le parc et le canal. Le seigneur d' Heilly, hanté par Versailles, consacra sa fortune à vouloir faire de son château le plus magnifique de la province. Le château a été en grande partie détruit et transformé en carrière de pierre après sa vente en 1848.

> Le château, c' est-à-dire les vestiges du château et sa terrasse supérieure, l' orangerie, son parterre et les rampes d' escaliers, le boulingrin, tous les murs de clôture et de soutènement, ainsi que les talus des aménagements du château, la basse-cour primitive et le canal : inscription par arrêté du 9 juillet 2001

voir le dossier "Heilly"

Heucourt-Croquoison (manoir de Croquoison) : (15e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle)

Sur la façade du côté jardin, apparaît la structure en pan de bois de l' édifice. Le hourdis de torchis est aujourd' hui masqué par un enduit au rez-de-chaussée et par un essentage en ardoise. Mais la sablière de plancher a conservé son décor d' arcs en accolade et sous l' essentage apparaissent des pinacles en bois sculpté. Une élégante façade fut édifiée au 18e du côté de la cour d' honneur. Construite en brique avec chaînes harpées et encadrements de fenêtres en pierre, cette façade présente un avant-corps en légère saillie, surmontée d' un fronton triangulaire. Chaque baie, dont la largeur et le profil en anse de panier pourrait être une survivance des percements du 15e siècle est ornée d' une agrafe sculptée d' un motif de coquille. Intérieurement, subsistent de part et d' autre des éléments anciens : plafonds à poutres et solives ornés de blasons, encadrement de porte et poutre de cheminée ornée d' arcs en accolade, caves médiévales voûtées en pierre, escaliers à balustres rampants du 17e siècle, panneaux de boiseries rapportés du 18e siècle.

> Façades et toitures du manoir, colombier en torchis : inscription par arrêté du 10 octobre 1995

Huppy : (16e siècle ; 17e siècle)

> Château du 17e siècle : inscription par arrêté du 3 avril 1926

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Lanchères (château de Poutrincourt) : (15e siècle)

> Château de Pourtricourt (ruines) : inscription par arrêté du 18 mars 1980

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Le Translay (château de Busménard) : (milieu 18e siècle)

La date de 1755, inscrite en fers d' ancrage sur la façade laisse supposer que le château de Busménard fut construit pour François Danzel, chevalier, brigadier des chevau-légers de la garde du roi, alors seigneur du lieu qui posséda le domaine de 1739 à 1770. Château de proportions harmonieuses qui se compose d' un corps de logis flanqué de deux ailes en retour d' équerre assez peu saillantes. Construction en briques et pierres. 

> Les façades et les toitures : inscription par arrêté du 17 juin 2003

Long : (18e siècle ; 1er quart 19e siècle)

L' actuel château a remplacé une forteressse qui défendait la chaussée traversant la vallée. C' est Honoré-Charles de Buissy, maire et commandant d' Abbeville qui entreprit les travaux en 1733. A sa mort en 1762, son fils fit terminer l' interieur dont certaines peintures ornant les boiseries sont attribuées à Huet.

> Le château, le parc et l' avenue qui précède l' entrée : inscription par arrêté du 28 janvier 1944
> Les façades et toitures des communs, le pigeonnier et les deux serres, en totalité : inscription par arrêté du 1er décembre 2003

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Marieux : (4e quart 18e siècle)
> Façades et toitures y compris le portail d' entrée avec sa grille, escalier intérieur avec sa rampe en fer forgé, les pièces suivantes avec leur décor : la salle à manger et la bibliothèque au rez-de-chaussée, les chambres verte, rouge et bleue au premier étage : inscription par arrêté du 7 novembre 1973

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Mérelessart : (17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle)

Château brique et pierre formé d' un corps principal du 18e siècle, en trois parties, flanqué de deux pavillons : l' un à l' ouest (17ès) et l' autre à l' est (19e siècle). Un pigeonnier à tour cylindrique en craie subsiste du premier château : il est daté de 1634.

> Façades et toitures du château, les boiseries du salon, de la salle à manger et de la salle de billard, le pigeonnier : inscription par arrêté du 16 décembre 1986 

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Méricourt-sur-somme :  (Moyen Age ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle)

Le châtelet en pierre de taille conserve encore l' écusson des Le Fournier qui reconstruisirent le château en 1655 et devinrent seigneurs de Mericourt en 1667. Le corps de logis qui lui est acollé fut plusieurs fois remanié, notamment à la fin du 19ème siècle (parties hautes, ouvertures du châtelet, pignon à pas de moineaux), époque à laquelle fut crée le beau parc paysager d'une quinzaine d'hectares.

> Le château (la tour de fortification médiévale et le corps de logis du 18e siècle en totalité, les écuries, la remise et la serre), le parc et jardin et le réseau hydraulique ancien : inscription par arrêté du 14 octobre 2003

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Miannay : (16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle)

Le manoir est composé de deux ailes perpendiculaires. L' aile longeant la route est la plus ancienne, elle est entièrement en brique, avec un pignon flanqué de deux tourelles percées de meurtrières. L' aile en retour est formée de deux bâtiments : l' un en décrochement a été ajouté au 18e siècle ; il est composé de lits de brique et pierre alternés. Longtemps laissé à l'abandon, il a été fort bien restauré au début des années 2000.

> L' ensemble des vestiges subsistants du manoir et de son pigeonnier : inscription par arrêté du 16 février 1988
voir l'article "Une Somme de châteaux, Miannay"

Monsures : (2e moitié 17e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle)

> Façades et toitures du château (cad. C 593) : inscription par arrêté du 16 décembre 1970

> Restes de l' ancien château : inscription par arrêté du 18 mai 1926

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Morvillers-Saint-Saturnin (château de Digeon) : (3e quart 19e siècle)
> L' ensemble comprenant le château (façades et toitures), son parc et jardin, y compris le potager, situé au hameau de Digeon : inscription par arrêté du 27 décembre 2004

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Moyenneville : Ferme de Valanglart  (3e quart 19e siècle)

Le château (17ès) détruit en 1940 fut remplacé par un pavillon moderne. Subsistent les bâtiments de la ferme édifiée entre 1852 et 1857 par Henri Parent.

> Les façades et toitures du logis et des écuries attenantes, de l' étable, des remises qui ferment la cour et du chenil, la grange à la charpente à la Philibert-Delorme, en totalité, l' abreuvoir, le mur de clôture du jardin avec la serre en appentis et les deux portails situés, l' un vers le chemin du cimetière, l' autre à la sortie du village en direction d' Abbeville : inscription par arrêté du 17 juin 2003

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Namps-au-Mont : (2e moitié 18e siècle)

> Façades et toitures, hall d' entrée, la fontaine en marbre située au pied de l' escalier Ouest, la cuisine avec le four à pain et dallage de pierre et les pièces suivantes avec leur décor : au rez-de-chaussée : le grand salon, la salle à manger et la chambre au midi au premier étage : la chambre au Nord (à l' exclusion des cheminées modernes avec leurs trumeaux situées dans le grand salon, la chambre au midi et la chambre au Nord) : inscription par arrêté du 26 décembre 1976

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Neuville-Coppegueule : (17e siècle)

Le corps de bâtiment principal rectangulaire en briques à soubassement de grès est daté de 1659 par ancrage. Il est prolongé par deux ailes symétriques à niveau unique au début du 19e siècle. Toiture en croupe recouverte d' ardoises, belle charpente peut-être originelle, façade principale a appareillage losange et briques surcuites, colombier isolé au centre de la cour, en ardoise et brique avec enduits de chaux blanche.

> Façades et toitures des bâtiments suivants : manoir proprement dit, y compris les ailes ajoutées au 19e siècle, pigeonnier, bâtiment des communs fermant la cour au Sud-Est : inscription par arrêté du 16 février 1988

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Oissy :  (4e quart 17e siècle ; 1ère moitié 18e siècle)

Détruit par un incendie en 1946, subsistent leportail, les ruines du rez-de-chaussée et les aménagements du parc dont la pièce d'eau.

> L' ensemble du domaine, à savoir le portail d' entrée, les deux pavillons, les restes du château, le jardin, le parc et le canal : inscription par arrêté du 11 juin 2001

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Pissy : (4e quart 17e siècle ; 18e siècle)

Edifice représentatif des demeures seigneuriales de l' Amiénois aux 17e-18e siècles.  reconstruit en briques à harpages et chaînages de pierre, à partir de 1681, sur l' emplacement d' une ancienne maison seigneuriale. Le corps central flanqué de deux ailes en retour d' équerre a été prolongé, au nord et au sud, de deux ailes plus basses au cours du 18e siècle. L' édifice présente la particularité d' avoir été construit avec des pierres extraites d' une carrière creusée sous la cour d' honneur actuelle, d' où un affaissement du sol à cet endroit, notamment au niveau des deux bâtiments de communs du 19e siècle qui encadrent la cour. 

> Façades et toitures : inscription par arrêté du 22 mai 1989

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Pont-Rémy :

Ancienne forteresse du 15ès (tour) reprise dans la première moitié du 19ès dans un style Néo-gothique flamboyant précoce. Laissé de nombreuses années à l'abandon, il a été incendié en août 2012.

> Château : inscription par arrêté du 8 janvier 1993

voir l'article "Adieu Pont-Rémy"

 

Prouzel : (18e siècle)

> Château et son parc : inscription par arrêté du 27 avril 1963

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Querrieu : (17e siècle ; 1ère moitié 19e siècle)

Château d' origine médiévale, rebâti au 17e siècle et modifié au 19e siècle. Le corps central en brique et pierre du 17e siècle a été surélevé d' un étage d' attique au 19e siècle. Il est cantonné de tours hémicirculaires, dont les bases sont les ultimes témoins du château médiéval. Au nord et au sud, deux ailes basses ont été édifiées vers 1830-1840 dans le prolongement du corps central. A la même période, couverture à faible pente dissimulée par une balustrade et parc à l' anglaise. La plus grande partie des décors intérieurs date du 19e siècle, en particulier les lambris des pièces de réception du rez-de-chaussée et de magnifiques parquets en marqueterie.

> Façades et toitures du château, pièces de réception du rez-de-chaussée (salle à manger, grand salon, petit vestibule, petit salon), escalier, parc, sous-sol archéologique : inscription par arrêté du 1er décembre 1998

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Quesnoy-sous-Airaines : (4e quart 17e siècle ; 18e siècle) 

Composé d' un corps de logis en brique daté 1682 par ancrages de fer forgé et flanqué de deux ailes en pierre de taille en retour d' équerre sur la cour, édifiées au 18e siècle. Sur le parc, la façade du corps central offre une imposante rotonde en saillie coiffée d' un dôme. De l' ancienne ferme seigneuriale subsiste une écurie en pierre datée 1768 par ancrages.

> Façades et toitures du château, écurie du 18e siècle, bâtie en pierre de taille, glacière : inscription par arrêté du 19 novembre 1993
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Quevauvillers : 17ès

> Château (Vieux et Grand), façades et toitures, écuries, orangerie, puits anglo-chinois, deux longs bâtiments de la ferme en brique et pierre (exceptés leurs extrémités), le bâtiment de la ferme à ossature bois et torchis en totalité, le parc, les clôtures en pierre et silex, l'entrée en fer à cheval et le saut-de-loup : inscription par arrêté du 13 août 2008

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Raincheval : (1er quart 18e siècle)

> Façades et toitures du château y compris les bâtiments bordant la cour d' honneur, la grille d' entrée avec son portail, l' escalier intérieur avec sa rampe en bois, la cheminée en marbre de la salle à manger du rez-de-chaussée, les pièces suivantes avec leur décor : le salon et le petit salon au rez-de-chaussée, les deux chambres à alcôves, deux chambres de l' aile côté jardin et la chambre de l' aile en retour sur la cour d' honneur au premier étage, les façades et les toitures de la ferme : inscription par arrêté du 5 décembre 1975

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Rambures : milieu du 18e siècle.

Communs de plan en U, en brique et pierre, à gauche du château. Chapelle néo-gothique bâtie en 1826, abritant les tombes de la famille La Roche-Fontenilles. Parc paysager, dit parc romantique, comprenant un arboretum avec des espèces plantées au début du 19e siècle et un séquoia rapporté d'Amérique. Bûcher à décor de claustra et de lambrequins datant de la fin du 19e siècle. L'ensemble illustre l'évolution d'un domaine au cours des siècles en s'adaptant à la mode des époques successives.

> Les façades et les toitures des communs, le parc, avec ses allées, le saut-de-loup de l'entrée, avec les grilles et les alignements d' arbres de la route de Oisemont à Rambures, les façades et les toitures de la chapelle dans le parc, les façades et les toitures du bûcher  : inscription par arrêté du 17 juin 2003

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Remaisnil : (18e siècle)

Elégante demeure du 18e siècle ayant gardé une grande authenticité et une partie de son décor intérieur. Corps de logis avec corps central flanqué de deux pavillons légèrement saillants. Deux niveaux et combles à la Mansart (sans lucarnes à l' origine). Au rez-de-chaussée, boiseries Louis XVI dans deux des salons, gypseries Louis XV dans le salon central. Bel escalier avec rampe en fer forgé. Porte et grilles de fer forgé du 18e siècle ainsi que le pavillon de garde. Pigeonnier du 19e siècle, aile de communs du 18e siècle très remaniée au 19e siècle. Allée d' arbres dans la perspective de l' entrée.

> Façades et toitures du château, du pavillon d' entrée, des communs, du pigeonnier, les pièces suivantes avec leur décor : le petit salon Louis XVI, le grand salon Louis XV, la salle à manger Louis XV, le grand salon Louis XVI, la grille de clôture avec ses piliers, l' allée bordée d' arbres qui lui fait face : inscription par arrêté du 1er avril 1986

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Remiencourt : (18e siècle)

> Façades et toitures du château et de ses deux ailes, la cour d' honneur avec son portail d' entrée : inscription par arrêté du 14 mai 1973

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Ribeaucourt : (17e siècle)

> Façades et toitures du pavillon d' entrée, du château (à l' exception de l' aile du 19e siècle) , des deux bâtiments de la ferme, du pigeonnier, de l' orangerie, les grilles d' entrée, le pédiluve, le parc et son mur d' enceinte : inscription par arrêté du 5 décembre 1984

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Rue (château du Broutel) : (18e siècle)

> Façades et toitures, salon décoré de peintures murales, la chambre Louis XV décorée de peintures à fresques du 18e siècle, le sol de l' ancien jardin, l' allée d' arbres menant au château : inscription par arrêté du 12 septembre 1969

Rumigny :

De l'ancien manoir du 16ès, pan de mur dôté de deux belles fenêtres à meneaux. 

> Deux fenêtres avec grilles : inscription par arrêté du 18 mai 1926 et par arrêté du 10 janvier 1934

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Saint-Gratien : (4e quart 18e siècle)

> Château en totalité, façades et toitures des communs, parc : inscription par arrêté du 21 décembre 1954

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Saint-Riquier (château de Drugy) : (14e siècle)

> Tour contenant la salle dite cachot de Jeanne d' Arc : inscription par arrêté du 7 septembre 1943

Sélincourt : (18e siècle)

C' est à Charles-Nicolas Manessier, vicomte de Selincourt à partir de 1705, que l' on doit la construction, à partir de 1734, de l' actuel château . De proportions modestes mais équilibrées, il est précédé d' une cour limitée par un saut-de-loup, au centre duquel la grille d' entrée s' ouvre entre deux piliers de pierre surmontés chacun d' un lion. Le château, bâti en panneaux de briques et chaînes de pierre de taille, avec appareillage à refends, se compose d' un seul corps de logis, de plan rectangulaire, terminé par deux ailes en très faible saillie, et doté d' un avant-corps central à trois pans. A l' intérieur, on remarque une belle rampe d' escalier en fer forgé du 18e siècle, ainsi qu' une chapelle aménagée sous les combles, au deuxième étage.

> Le château, le pavillon de l' Intendant, les communs, les caves, la carrière souterraine et le parc et jardin : inscription par arrêté du 17 février 2003

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Sénarpont :

Ruines de l'ancien château Renaissance près desquelles fut construite au début du 20ès une nouvelle demeure.

> Château (restes) : inscription par arrêté du 15 juin 1926

Suzanne : 17ès, très restauré au 19ès 

> Façades et toitures, pièces suivantes avec leur décor : au rez-de-chaussée : la salle à manger et le boudoir contigü, la chapelle au premier étage : le grand salon : inscription par arrêté du 29 août 1984

voir l'article "Une Somme de châteaux, Suzanne"


Tailly-l'arbre-à-mouches : (2e quart 18e siècle)

Belle construction en pierre des années 1730-1740, caractérisée par de hauts combles à la française, une modénature soignée et un décor très sobre imprégné d' esprit classique. Les bâtiments de la ferme, à l' exception d' un élément construit en 1879, sont en matériaux traditionnels : pierre pour le logis, pan de bois et torchis pour les granges et le colombier. Le domaine de Tailly fut acquis par Adrien de Hauteclocque, propriétaire des châteaux voisins de Belloy-Saint-Léonard et d' Etrejust et offert à son fils Philippe, le futur maréchal Leclerc, à l' occasion de son mariage, en 1925. La demeure conserve de façon très présente la mémoire du maréchal, par ses dispositions intérieures demeurées inchangées et par les nombreux souvenirs qu' elle détient. On y trouve notamment son mobilier, ainsi que des portraits, des bustes, des statues, des photographies, son journal de chasse, le modèle du monument commémoratif qui fut érigé à sa mémoire à Amiens, enfin, des objets qui lui furent offerts en cadeau. Par ailleurs, le château a préservé une partie de ses décors intérieurs du 18e et du 19e : éléments de boiseries dans le salon et dans la salle à manger, papier peint panoramique en grisaille du 19e dans la salle à manger. Enfin, le domaine est doté d' un parc boisé et d' une longue avenue isolant la demeure de la route départementale.18ès, château préféré du Maréchal Leclerc qui donna le nom de "Tailly" à son char. Aujourd'hui propriété de ses descendants.

> Château, ancien bâtiment de la cidrerie, ensemble des bâtiments de la ferme, le parc, y compris l' avenue à l' est du château : inscription par arrêté du 10 octobre 1995

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Tilloy-lès-Conty : (limite 18e siècle 19e siècle)

Belle construction néo classique des dernières années de l'ancien Régime. Entouré d'un beau parc paysager percé d'une belle avenue. Le château a été incendié en 2013.

> Le château (façades et toitures), le hall d' entrée, ses deux paliers et escaliers, ainsi que son parc en totalité : inscription par arrêté du 19 juillet 2004

 

Vadencourt : (17e siècle ; 18e siècle)

Château en pierre reconstruit presque entièrement au début du 18e siècle. Corps central rectangulaire flanqué de deux longues ailes en retour d' équerre terminées par deux tours rondes coiffées d' un toit en poivrière et reliées par une grille en fer forgé attribuée à vivarais. L' aile sud a conservé son mur sud du 17e siècle à lits alternés de brique et pierre et à pavillons d' angle saillants quadrangulaires.

> Façades et toitures, grille d' honneur du 18e siècle : inscription par arrêté du 30 décembre 1988

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Vaudricourt : Château de Poireauville (15e siècle)

> Façades et toitures de la maison du 15e siècle : inscription par arrêté du 13 février 1979

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Vieulaines : (milieu 18e siècle)

Ce château offre un corps de logis édifié vers 1750 en brique à chaînages de pierre, prolongé de chaque côté par une aile plus basse terminée par un pavillon. La façade sur cour, banale et remaniée au 19e siècle, contraste avec la façade sur parc, qui présente un élégant avant-corps à refends et pilastres ioniques cannelés.

> Façades et toitures, rampe d' escalier en fer forgé : inscription par arrêté du 30 mars 1990

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Wailly : (18e siècle)
> Façades et toitures de l' aile subsistante ainsi que la pièce dite la chapelle : inscription par arrêté du 20 août 1974

voir l'article "Une Somme de châteaux, Wailly"

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 07:45

Edifié par Henri de Monthomer et sa femme Marie Abrahan dans la première moitié du 17ès, le château passa par alliance au Marquis de Saint Simon de Sandricourt qui s'en défit rapidement au profit de Jacques Morgan au milieu du 18ès. D'importants travaux d'agrandissement et d'embellissement seront menés à cette époque et donneront à l'édifice son aspect actuel : sur la façade principale, les ailes en retour furent prolongées de pavillons polygonaux et les fenêtres agrandies et multipliées, lui donnant un aspect assez ramassé et un peu "brouillon". La façade sur le parc, plus simple et plus "lisible" qui comportait deux tourelles à ses extrémités fut agrémentée d'un avant-corps central à pans coupés.

A l'intérieur, les salons et appartements reçurent une belle décoration Louis XVI  mais aussi  un ensemble de  panneaux de papiers peints réalisés par la manufacture de Réveillon.

 

Sous le Second Empire des travaux de restauration visant notamment les parties hautes du château furent menées : deux lourdes cheminées furent élevées et la travée centrale sur la cour fut réhaussée d'un niveau (ce dernier ajout fut gommé lors d'une récente restauration du château). Le parc à la française fut alors redessiné à l'anglaise.

 

 

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  La façade d'arrivée

 


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  Le pigeonnier (17ès) dans la cour des dépendances

 

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 Perdu au milieu des champs, le moulin du village, le seul du département à être fortifié (l'on peut apercevoir une bretèche sur son flanc) a été restauré au début des années 2000 et a retrouvé sa toiture et ses ailes. L'endroit est simplement mais agréablement mis en valeur (le chemin est fléché dans le village).

 

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Pratiques, les briques surcuites indiquent la date de construction du moulin : 1641. Il fut édifié par Henri de Monthomer et sa femme Marie Abraham qui venaient d'opérer des travaux d'agrandissement et de reconstruction du château et de ses dépendances.

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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 12:21

Propriété de la famille Le Blond dès la fin du 17ème siècle, le château du Plouy, à Vismes-au-Val, fut construit dans les toutes premières années du 18ès (la date de 1711 est portée sur un cartouche au-dessus l'entrée dans l'ancienne chapelle).

D'architecture simple, il présente un long corps de logis rectangulaire en briques (la pierre étant réservée aux clefs des fenêtres et aux corniches), rythmé en son centre par un avant-corps très peu saillant sommé d'un fronton. Deux ailes basses en retour (sur la cour d'honneur et sur le parc) le délimitent à ses extrémités donnant à l'ensemble un plan en H. Elles offrent des maçonneries d'assises de pierre  et de briques alternées dont l'une abrite l'ancienne chapelle.

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le Plouy au milieu du 19ème siècle par Gilard

Le château restera la propriété des Le Blond jusqu'au décès d'Hélène Le Blond du Plouy en 1931. S'ensuivirent des années de pillage, de vandalisme et d'abandon, vidant le château de ses décors intérieurs. N'ayant bénéficié d'aucune restauration, il est aujourd'hui dans un état critique mais conserve néanmoinns de belles caves voûtées et son escalier avec son élégante rampe en fer forgé.

 

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Les boiseries de l'un des salons 

(photo : P. des Forts ; Ministère de la Culture (France) - Médiathèque de l'architecture et du patrimoine - diffusion RMN)

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La façade sur le parc au début du siècle (CP de l'auteur)...

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... et aujourd'hui

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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 12:09

Une agréable perpective, ménagée par le paysagiste Duchesne en 1910 mène au château, édifié par Jacques-Alexandre de Courteville (qui obtint l'érection de la terre d'Arry en comté en 1781 sous le nom d'Hodicq) en 1761.
Le château s'organisait à l'origine autour d'un imposant avant-corps formant pavillon sur la cour (moins saillant du côté du parc), accosté d'ailes basses en briques et pierre, coiffées, comme les avant-corps, d'un toit à la Mansart. Ces deux ailes furent semble-t-il surélevées d'un étage dans la première moitié du 19ès.
Propriété de la famille de France de 1872 au début du 21ès, il a été racheté au début des années 2000 et son propriétaire y mène une patiente et admirable restauration.
Fait rare (le château de Bagatelle à Abbeville en conserve lui aussi),  les fenêtres conservent leurs petits bois du 18ès de forme ondulée.
Au Sud, un parterre gazonné descend vers une pièce d'eau de 400 mètres de long, dans l'axe du château (on retrouve ce même genre d'aménagement à Oissy).

 

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